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Marc Menard Techno
Artillery Sidewinder X1
2021-03-222021-03-21

Comment j’ai choisi mon imprimante 3D

Bonjour vous tous!

Dans cet article, je détaille mon cheminement qui m’a mené vers l’achat de cette imprimante 3D. Si ça vous intéresse, continuez votre lecture!

Comme pour tout le monde aujourd’hui, Google est notre ami. YouTube aussi. J’ai donc effectué de multiples recherches, visionné des vidéos pendant DES HEURES, écouté des podcasts sur le sujet. La raison est assez simple : on peut entrer dans un Bureau en gros, un Best Buy, ou autre magasin de produits d’électronique de grande surface, et y trouver facilement toute une sélection d’imprimantes pour papier, à jets d’encre ou au laser, pour tous les budgets, et s’attendre à un certain degré de facilité d’utilisation et de fiabilité. Pour les 3D? C’est le désert. On n’est pas encore rendus là, c’est un indicateur assez fort que le développement de ces appareils tient encore plus du prototype que du produit fini. Mes expériences avec mon propre engin allaient d’ailleurs renforcer cette impression…! Ici au Québec, on a plusieurs Youtubers (si si, c’est un mot qui désigne pour ainsi dire une profession) qui sont assez établis. J’ai donc visionné leurs contenus pour m’éduquer sur le sujet. Entre autres, les chaînes suivantes :

  • Le GüeroLoco
  • JSTech
  • Tommy Desrochers

Ensuite, plusieurs Youtubers français :

  • Tam Tam 3D
  • Heliox
  • Abrège
  • Néotech

Et bien d’autres encore, et comme je suis bilingue, j’ai aussi consulté maintes chaînes en anglais ainsi que quelques podcasts. Je vais me retenir, mais si il y a un intérêt pour ça, je pourrai en faire la liste.

Mon focus personnel pour l’impression 3D était de me permettre d’imprimer des pièces pouvant être d’assez grande taille. Déjà, ça apportait un focus sur le type d’imprimante. En gros, dans la catégorie « abordable », on n’a que deux technologies qui sont accessibles pour le commun des mortels qui n’ont pas un budget de riche :

  1. FDM (aussi désigné par FFF)
  2. Résine

Dans les deux cas, il s’agit de technologie dite « additive ». Ce qui signifie qu’une pièce est imprimée lentement, par dépôt de matière successive, couche après couche. Ça diffère notamment de l’approche industrielle où l’on va prendre (par exemple) un bloc d’aluminium plein, et enlever de la matière jusqu’à l’obtention de la pièce. On parle alors de modèle de fabrication « subtractif ». Par exemple fabriquer une pièce pour un train d’atterrissage en métal, on va utiliser une machine qui va utiliser des couteaux divers pour enlever du matériel jusqu’à l’obtention du morceau. Souvent, ce n’est que la première étape, il faut encore faire d’autres traitements soit pour la durcir ou empêcher la corrosion. En industrie, le plastique est putôt moulé par injection. On doit alors avoir un moule en métal, le plastique est chauffé jusqu’au point de fusion puis injecté dans le moule, refroidi puis démoulé. La géométrie des pièces doit tenir compte de la méthode de fabrication employée. Par exemple, dans le mode par injection, la pièce doit être conçue pour ne pas avoir de morceaux qui dépassent et empêcheraient qu’on puisse l’extraire du moule.

  1. FDM (ou FFF)

Si on regarde une imprimante FDM, on parle de « Fused Deposition Modeling », ou modèle par dépôt de filament fondu. FFF désigne « Fused Filament Fabrication », ou fabrication par filament fondu. C’est pas mal interchangeable, je vais généralement désigner ce type d’imprimante par FDM pour être consistant. C’est aussi la technologie que j’ai retenue pour mes besoins, on va voir ça plus bas. C’est le genre d’imprimante qui utilise une bobine de filament (diamètre peut être soit 1,75 mm ou 3 mm), le fait fondre, et dessine la pièce sur un plateau tranquillement couche par couche, ce qui finit par construire un objet. Ces dernières peuvent être ajustées selon qu’on recherche un détail élevé ou une vitesse d’impression élevée. Notez que c’est mutuellement exclusif, c’est soit une impression qui se fait rapidement et a un look plus… rustique? ou bien c’est plus lisse mais ça prend un temps fou.

2. Résine

Pour la résine, bien que ça produise des pièces d’une qualité exceptionnelle, ça se fait en utilisant de la résine qui est exposée à une lumière ultraviolette (UV), couche par couche là aussi, ces couches pouvant être plus minces encore que pour le FDM, ça donne des impressions d’une qualité qui est fantastique. Ceci étant dit, la résine est un produit liquide visqueux, plutôt chimique, qui requiert masque, lunettes de protection, gants en nitrile pour protéger les mains. C’est donc déjà plus délicat pour la manipulation (quoique pour le FDM, n’allez pas vous mettre les doigts sur la buse quand elle chauffe, à des températures de 200ºC, vous ne le ferez qu’une fois et le saurez par la suite). Ensuite, la taille des plateaux d’impression est beaucoup plus restreinte, soit la taille d’un téléphone cellulaire. Oups, déjà, pour mes projets, ça venait de prendre un coup. Ensuite, les pièces qu’on imprime doivent être lavées dans un bac au sortir de l’imprimante, soit avec de l’alcool IPA (99%) ou à l’eau (selon la résine). Pour finir, on doit exposer la pièce à la lumière du soleil pour la faire durcir, ou encore une lampe UV prévue pour ça. Et ça pue. Ok, certaines résines sorties récemment ne sentent pas… ou sentent moins… sauf qu’au départ de mes recherches, elles n’étaient pas encore inventées. Ce n’est que récemment qu’elles sont apparues, et comme le volume demeure restreint pour la taille des pièces produites en résine, mon problème demeurait entier. So pour moi, go FDM! Vos besoins devront au final dicter le type de machine qui est bonne POUR VOUS. Et pour que ça soit clair : je ne dis pas qu’il n’y en aura jamais une chez moi. On ne sait jamais de quoi demain est fait.

Donc il devenait rapidement évident (pour moi) que ma première machine serait de type à filament. Bon, maintenant, laquelle? Ce n’est pas saugrenu comme question, il y en a tout une panoplie. Pour quelque chose qu’on ne peut pas acheter à date en magasin d’électronique grande surface, et en pleine pandémie, je restais surpris de voir à quel point il y a de la variété dans ce domaine. J’ai donc commencé à me faire une liste de caractéristiques que je considérais comme des requis importants, voire essentiels :

  • silencieuse.
  • volume d’impression élevé.
  • capable d’imprimer avec autre chose que « juste » du PLA (le filament le plus répandu présentement et le plus facile à imprimer pour un débutant)(semble-t-il).
  • pas trop de travail à assembler et mettre en service.
  • abordable.

Au fur et à mesure de mon écoute de vidéos YouTube, après avoir vu plusieurs vidéos qui parlaient en bien (sauf une) de la Artillery Sidewinder X1, c’est sur cette dernière que mon choix s’est arrêté. Maintenant, comme dirait notre Guy A. Lepage national, la question qui tue : si je devais refaire le même exercice, est-ce que je prendrais la même décision? Et je dirais que oui. Au fil de mes lectures, visionnements, et autres podcasts, j’en suis venu à la conclusion qu’une imprimante 3D, c’est encore très loin d’être pour tout le monde. Un grille-pain ce n’est pas. La plupart ont des bibittes qui doivent être adressées, et la Sidewinder X1 n’y échappe pas.

Pour la partie silencieuse : la Sidewinder est dans ma chambre. Mieux, j’ai déjà piqué un somme pendant qu’elle imprimait. Ok, du PLA seulement, si ça aurait été du TPU j’aurais dormi ailleurs, ça sent pas très bon. Certains filaments émettent des particules toxiques dans l’air, mais le PLA presque pas ou très peu.

Volume d’impression : 300 x 300 x 400 mm. Plus d’un pied cube, la case est cochée pour le volume disponible.

Types de filaments supportés :

Extrudeur à entraînement direct
  • PLA : polylactic acid, ou acide polylactique, fait à partir de plantes, compostable.
  • ABS : matériel qu’on retrouve en plomberie, requiert une boîte fermée autour de l’imprimante pour maintenir une température ambiante élevée, non fournie, mais le potentiel existe. On ne veut pas respirer les fumées générées lors de l’impression d’ABS, il faut donc aussi pouvoir acheminer les fumées ou micro-particules vers l’extérieur.
  • PETG : plastique qu’on retrouve dans les bouteilles d’eau, presque aussi facile à imprimer que le PLA, plus flexible–un peu–que le PLA.
  • TPU : filament mou très flexible, presque comme du caoutchouc. S’imprime bien avec la Sidewinder à cause de son design. En effet, pour imprimer facilement un tel filament qui est passablement mou, un extrudeur de filament de type à entraînement direct est préférable. Il tire sur le filament et le fait fondre immédiatement. Les imprimantes plus économiques vont souvent utiliser un extrudeur de type « bowden », avec un long tube en PTFE (teflon) entre ce qui pousse le filament et la buse qui fait fondre le filament. Ce type d’appareil peut rencontrer des difficultés à pousser un filament mou sans que ça se prenne en quelque part le long du trajet.

Le plateau sur cette machine s’est avéré être son point faible. Il n’est pas parfaitement plat. La procédure de préparation veut que l’on fasse une mise à niveau du plateau. En fait, on ne parle pas ici d’un niveau à bulle, mais plutôt de s’assurer que la distance entre la buse chauffante et le plateau d’impression soit la même partout. Dans mon cas, on utilise une simple feuille de papier comme mesure de l’espace à respecter entre la buse et le plateau. On ajuste cet espacement à l’aide des molettes sous le plateau. Tourne d’un bord, le plateau descend, de l’autre il monte. On fait les quatre coins comme ça, et le cinquième point, au centre, la feuille est toute lousse. Elle frotte si je double l’épaisseur (je plie la feuille, et là ça fait contact). En conclusion, le plateau creuse très légèrement au centre, un peu comme une vallée. Avec le temps on trouve des trucs pour compenser, mais ça a pris plusieurs impressions scrap avant de figurer ce qui n’est pas un détail mince en impression 3D. Tout se joue à la première couche, et si cette dernière n’est pas impeccable, on est cuits. Ça part à la dérive. Par contre, ce plateau peut être éventuellement remplacé. On peut aussi ajouter une surface d’impression amovible, et comme on doit coller une plaque magnétique pour la faire tenir, on peut tricher un peu en collant du ruban métallique pour tuyau métallique comme manière de mettre le tout à niveau. Bref, on peut quand même se débrouiller.

Bon, allez, c’est tout pour cette semaine. Dans mon prochain article, on parlera des paramètres pour arriver à imprimer. Si vous êtes curieux, vous verrez que c’est très divertissant. Et aussi, plutôt délirant à quel point ça peut être technique.

Portez-vous bien, prenez soin de vous et des vôtres et à bientôt!

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